Cameroun
Cette page pays décrit brièvement les données que TJET a compilées sur les transitions de régime, les épisodes de conflits internes et les mécanismes de justice transitionnelle. Pour plus de détails sur les données incluses dans cette page, consultez la FAQ.
Pour le Cameroun, TJET a recueilli des informations sur : deux amnisties entre 1991 et 2019 ; et 55 procès nationaux débutant entre 1984 et 2020.
Sélectionnez un mécanisme de justice transitionnelle dans le tableau ci-dessous pour afficher une chronologie dans la figure.
Contexte du pays
Transition démocratique
TJET n'enregistre aucune transition démocratique au Cameroun entre 1970 et 2020.
Conflit violent
Sur la base du Programme de données sur les conflits d'Uppsala, TJET enregistre six épisodes de conflits violents entre 1984 et 2020 (au cours de sept années civiles), impliquant quatre groupes d'opposition armés distincts luttant contre le gouvernement. Trois épisodes de conflit ont été internationalisés par l'implication d'acteurs étatiques extérieurs.
Données jusqu’en 2020. Survolez les étiquettes des colonnes pour obtenir des définitions. Source: UCDP Dyadic Dataset version 23.1, https://ucdp.uu.se/downloads/index.html#dyadic.
Données sur la justice transitionnelle
En 2020, Cameroun se classe 30e sur 174 dans l’indice d’héritage de la violence de TJET. Pour une liste complète des classements des pays dans le temps, voir la page indice, et pour une explication de l’indice, voir la page Méthodes & FAQs.
Amnisties
Le Cameroun a connu deux amnisties entre 1991 et 2019. L'une d'entre elles a été adoptée après un conflit armé interne. Deux amnisties ont permis de libérer des prisonniers politiques.
Données jusqu’en 2020. Survolez les étiquettes des colonnes pour obtenir des définitions.
Procès domestiques
TJET a compilé des données sur 55 poursuites nationales entre 1984 et 2020. Il s'agit de 48 poursuites régulières en matière de droits de la personne contre des agents de l'État, au cours desquelles 40 personnes ont été condamnées ; de cinq poursuites contre des agents de l'État dans le cadre de conflits internes, au cours desquelles sept personnes ont été condamnées ; et d'une poursuite contre des membres de l'opposition dans le cadre de conflits internes, au cours de laquelle deux personnes ont été condamnées. Dans un procès impliquant des agents de l'État de haut rang, personne n'a été condamné.
Cliquez sur les dossiers d’accusés pour obtenir des données sur les condamnations. Données jusqu’en 2020. Survolez les étiquettes des colonnes pour obtenir des définitions.