Guinée-Bissau
Cette page pays décrit brièvement les données que TJET a compilées sur les transitions de régime, les épisodes de conflits internes et les mécanismes de justice transitionnelle. Pour plus de détails sur les données incluses dans cette page, consultez la FAQ.
Pour la Guinée-Bissau, TJET a collecté des informations sur : huit amnisties entre 1976 et 2004 ; et dix procès nationaux débutant entre 1992 et 2017.
Sélectionnez un mécanisme de justice transitionnelle dans le tableau ci-dessous pour afficher une chronologie dans la figure.
Contexte du pays
Transition démocratique
Sur la base de données bien connues sur la démocratie, TJET enregistre deux transitions démocratiques, l'une en 1994 et l'autre en 2014.
Données jusqu’en 2020. Survolez les étiquettes des colonnes pour obtenir des définitions.
Conflit violent
Sur la base du Programme de données sur les conflits d'Uppsala, TJET enregistre un épisode de conflit violent intra-étatique entre 1998 et 1999, impliquant un groupe d'opposition armé luttant contre le gouvernement. Un épisode de conflit a été internationalisé par l'implication d'acteurs étatiques extérieurs.
Données jusqu’en 2020. Survolez les étiquettes des colonnes pour obtenir des définitions. Source: UCDP Dyadic Dataset version 23.1, https://ucdp.uu.se/downloads/index.html#dyadic.
Données sur la justice transitionnelle
En 2020, Guinée-Bissau se classe 118e sur 174 dans l’indice d’héritage de la violence de TJET. Pour une liste complète des classements des pays dans le temps, voir la page indice, et pour une explication de l’indice, voir la page Méthodes & FAQs.
Amnisties
La Guinée-Bissau a bénéficié de huit amnisties entre 1976 et 2004. L'une d'entre elles a eu lieu dans le cadre d'une transition démocratique. Une autre a été adoptée après un conflit armé interne. Quatre amnisties ont permis de libérer des prisonniers politiques. Trois amnisties ont pardonné des violations des droits de la personne.
Données jusqu’en 2020. Survolez les étiquettes des colonnes pour obtenir des définitions.
Procès domestiques
TJET a compilé des données sur dix poursuites nationales entre 1992 et 2017. Il s'agit d'une poursuite transitoire pour violation des droits de la personne à l'encontre d'agents de l'État, dans laquelle personne n'a été condamné ; de neuf poursuites régulières pour violation des droits de la personne à l'encontre d'agents de l'État, dans lesquelles deux personnes ont été condamnées ; et de deux poursuites en matière d'opposition contre des agents de l'État ou des membres de l'opposition, dans lesquelles personne n'a été condamné. Dans un procès impliquant des agents de l'État de haut rang, personne n'a été condamné.
Cliquez sur les dossiers d’accusés pour obtenir des données sur les condamnations. Données jusqu’en 2020. Survolez les étiquettes des colonnes pour obtenir des définitions.